Versione rivista di "Non ti acquisto più" e "Giufa e l'uomo asino"

L'Ane

Le père de Giufà avait acheté un bel âne, fort, travailleur, au poil brillant...
Il l'avait acheté dans une foire et il l'aimait comme un de ses enfants.
Souvent il allait coucher avec lui dans l'étable de peur qu'on ne le lui vole.
Cet âne faisait envie à beaucoup de gens par ses belles qualités ; certains voulaient même lui mettre la main dessus.
Mais comme la bête et le patron étaient toujours ensemble, personne n'y était arrivé.
Une fois, deux petits voyous réussirent leur tour…

Le père avait confié l'âne à Giufà pour aller chercher de la marchandise qu'il avait acheté dans le village voisin.
Les deux voyous profitèrent de cette occasion pour le voler sans aucun risque.
Ils passèrent par le bois qui était le lieu le plus approprié.
Tandis que Giufà marchait devant et tirait l'âne par le licol, un des voleurs le dénoua et se l'attacha au cou tandis que l'autre se cachait dans le bois.
Et le tout, passa inaperçu…
Giufà entre-temps marchait toujours sans s'être rendu compte de quoi que ce soit!
Mais quelque temps après , en entendant un soupir, il se tourna et vit l'homme attaché à la place de l'âne.
Imaginez-vous la tête qu'il fit !
- Ah, Mr Giufà , dit le voleur en baissant les yeux, je vois que vous êtes étonné de me voir à la place de votre bourricot.
- Bien sûr! Et je ne comprends pas cette histoire.
- Ah, mon maître! Moi et votre âne nous sommes une seule et même personne.

- Quoi ?? Vous et mon bourricot, vous êtes une seule personne ! Et comment se fait-il?
- Mais mon maître, tout cela est la volonté de Dieu le Père. Il faut que vous sachiez qu'il y a un an, je commis un péché mortel et le seigneur me condamna à être transformé en âne et de le rester pendant une année entière.
Aujourd'hui, j'ai terminé ma peine et juste en ce moment, je suis redevenu chrétien.

A ces mots, Giufà s'étonna fortement tout en louant la sagesse et la bonté divine. Il dit :
- Et maintenant qu'est-ce que tu comptes faire ?
- Ce que vous voulez. Vous m'avez acheté et vous êtes mon patron. C'est à vous de décider.

- Oh! Mon Dieu, il ne sera jamais dit que je garde pour âne un chrétien comme moi. Ce qui est juste, est juste ; tu as purgé ta peine et tu as le droit de t'en aller. Mais, fais bien attention à ne plus retomber dans le péché. Va au nom de Dieu.
-  Et votre père ? dit le voyou.
- Mon père dira que finalement j'ai fait une bonne chose.

Il lui enleva le licol et le laissa libre.
Puis il rentra à la maison pour raconter ce miracle à ses parents qui le grondèrent et lui donnèrent une bonne raclée pour le remercier. Mais, bien que le père et la mère lui crièrent qu'il s'était fait avoir comme un idiot, Giufà continuait fermement à croire que c'était un miracle.
Quelques jours après, Giufà, qui se trouvait dans le pays voisin, vit son âne attaché devant la taverne.
Il entendit qu'il était à vendre et le vendeur attendait un acheteur.
Alors il s'approcha de l'âne et lui dit à l'oreille:
- Tu y es déjà retombé ! Alors, c'est un vrai vice que tu as, puisque la première leçon ne t'a pas servi. Maintenant, tu es dans de beaux draps ! Moi, je ne t'achète plus ! Mon cher, seulement qui ne te connait pas, t'achètera.

 

"Giufà, come la pensa, la fà!"

 


L'asino

 


Il padre di Giufà aveva comprato un bellissimo asinello, forte, laborioso, dal pelo lucente...  L'aveva comprato ad una fiera e l'amava come uno dei suoi figli. Spesso dormiva con lui nella stalla per paura che qualcuno lo rubasse.
Questo asino faceva invidia a tante persone per le sue bellissime qualità; alcuni addirittura volevano impadronirsi rubandolo. Ma poiché la bestia e il padrone erano sempre insieme, nessuno ci era riuscito.

Una volta, due piccoli delinquenti riuscirono nel loro intento...

Il padre aveva affidato l'asino a Giufà perché andasse a prendere la merce che aveva comprato nel paese vicino.
I due delinquenti approfittarono di questa occasione per derubarlo senza alcun rischio. Andarano nel bosco che era il luogo più adatto.
Mentre Giufà camminava davanti e tirava l'asino per la cavezza, uno dei ladri lo slegò e se lo legò al collo mentre l'altro si nascose nel bosco.
E tutto è passato inosservato...
Giufà intanto camminava ancora senza accorgersi di nulla!
Ma qualche tempo dopo, sentendo un sospiro, si voltò e vide l'uomo legato al posto dell'asino.
Immaginate la faccia che ha fatto!
-
Ah, signor Giufà, disse il ladro abbassando gli occhi, vedo che è sorpreso di vedere me al posto del suo asino.
- Certo! E non capisco questa storia.
- Ah, mio ​​padrone! Io e il tuo asino siamo la stessa persona.
- Che cosa?? Tu e il mio asino siete una persona sola! E come è fatto?
- Ma, mio maestro, tutto questo è volontà di Dio Padre. Devi sapere che un anno fa ho commesso un peccato mortale e il Signore mi ha condannato a trasformarmi in asino e a rimanere tale per un anno intero. Oggi ho finito la mia pena e proprio in questo momento sono diventato di nuovo cristiano.

A queste parole Giufà rimase molto stupito elogiando la sapienza e la bontà divina.
Lui dice :
-E adesso cosa pensi di fare?
- Ciò che vuoi. Mi hai comprato e sei il mio capo. Sta a te decidere.
- Oh! Mio Dio, non si dirà mai che tengo un cristiano come me come un asino. Ciò che è giusto, è giusto; hai scontato la tua pena e hai il diritto di andartene. Ma attenzione a non ricadere nuovamente nel peccato. Vai nel nome di Dio.
- E tuo padre? disse il delinquente.
- Mio padre dirà che finalmente ho fatto una buona cosa.

Si tolse la cavezza e lo lasciò libero.
Poi tornò a casa per raccontare questo miracolo ai suoi genitori, che lo rimproverarono e lo picchiarono per ringraziarlo. Ma, nonostante il padre e la madre gli gridassero che si era lasciato ingannare come un idiota, Giufà continuava fermamente a credere che si trattasse di un miracolo.

Pochi giorni dopo, Giufà, che si trovava nel paese vicino, vide il suo asino legato davanti all'osteria. Ha sentito che era in vendita e che il venditore stava aspettando un acquirente.
Poi si avvicinò all'asino e gli sussurrò all'orecchio:
- Sei già caduto di nuovo lì! Quindi è un vero vizio quello che hai, visto che la prima lezione non ti è servita. Ora sei in grossi guai! Non ti acquisto più!
Mio caro, solo chi non ti conosce ti comprerà.

 

 

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